Duel Monsters Universe
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 RÉSIDENCE DES SAKURAÏ [FERME]

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Strydièle
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Strydièle


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Fiche Perso
Prénom et nom du personnage: Kami Sakurai
Carte préférée du personnage: Dragon Blanc Aux Yeux Bleus
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RÉSIDENCE DES SAKURAÏ [FERME] Empty
MessageSujet: RÉSIDENCE DES SAKURAÏ [FERME]   RÉSIDENCE DES SAKURAÏ [FERME] I_icon_minitimeDim 14 Oct - 12:14

Lieu précédent.

Vendredi 4 août 2007

Après avoir été traînée de force par Mariko vers l'extérieur de la Place de l'Horloge - avec l'aide de mon père, officiant comme un genre de chien de berger pour me faire reculer vers la route bordant la Place - je me retrouve face à la vieille voiture de mes parents, un modèle qu'ils ne quittent plus depuis vingt-deux ans, et qui de toute évidence n'est plus aux normes d'aujourd'hui.
    On me fait monter dans la voiture. Je n'ai pas d'autre choix que d'obéir. Je suis à l'arrière, entre Mariko et son copain - lui aussi emmené de force. Elle a un sourire carnassier et jette un oeil successivement vers moi et vers mes parents. Jo, lui, n'est pas du tout amusé; On dirait qu'il se demande dans quelle famille il a pu atterir, à moins qu'il ne manifeste trop de respect envers les miens pour émettre un tel jugement... Mon père conduit vite et brutalement. Nous arrivons vite vers l'extérieur de la ville, vers des banlieues où les maisons se ressemblent, construites par le même promoteur immobilier.
    Le quartier de mon enfance, qui me paraît bien gris maintenant, en comparaison des lumières de la ville, de ses néons et des attractions diverses du centre-ville. J'aurais aimé revenir ici dans de meilleures circonstances, mais c'est suite à une provocation mutuelle de Mariko et moi que je me retrouve ici. Pauvre de moi.

    La voiture s'arrête dans l'allée du garage. Mes parents l'utilisent rarement, en fait, la voiture. C'est juste en situation de crise qu'elle roule. Mariko a, semble t-il, bien tourné la chose pour que cela ressemble à une situation de crise. Si elle avait pu agir comme elle le fait d'habitude, en ado attardée qu'elle est, avec ses réactions basses, tout ça. Mais plus j'y pense, plus je vois que ce petit jeu ne l'muse plus, parce que je grandis et que je deviens bien trop futée et que j'ai trop de répartie pour me laisser faire maintenant. En fait, comme Shigeru était là, que c'était inhabituel et qu'il a eu des réactions face à Mariko... Enfin, ça a mal tourné... Mais c'était l'occasion rêvée, pour elle. Parce que Kogoro, mon père est son "tonton préféré" - bien que ce soit changeant chez ele, selon lequel de nos oncles sera de la plus grande aide...
    Je sors de la voiture après Jo. Je préfère descendre de son côté que de passer là où le fessier de poney de Mariko a effleuré le tissus. Je remonte la petite allée du garage vers un petit chemin de cailloux qui mène vers la porte d'entrée. J'ai l'impression que des cloches d'église retentissent signifiant ma dernière heure, alors que je pose la main sur la poignée de la porte...

Mariko : ... Voilà. Contents de savoir que votre fille, depuis le temps que je le répète, fileu mauvais coton? (Elle sa-vou-re chacun de ses mots, un sourire faussement compatissant sur le visage.)

Kami Sakuraï : Tu ne racontes que ce qui est arrangeant pour toi. S'ils savaient tout de t...

Kogoro : Tais-toi, imbécile!

    Je n'ai aucune réaction. J'ai trop eu l'habitude de me faire "remettre en place" de cette façon par mon père, et ça m'est devenu totalement égal. Ma mère pleure dans un coin de la pièce, tournée vers la fenêtre. C'était comme ça, pour Roka, déjà. Elle n'est pas venue à la tablle pour "discuter". Je redoute sa réaction ce soir. J'espère être partie d'ici-là. Je regarde l'heure, il est 21h30. Je croise les doigts, espérant que Shigeru n'est pas encore rentré.

Kogoro : Un décoloré? Et quoi encore? (Mon père respire bruyamment, signe que sa tension artérielle est à la hausse. Il va finir par faire une crise cardiaque s'il continue. C'est ce que cherche Mariko?) Un idiot et un cas social, hein? Tu n'pouvais pas choisir soit l'un soit l'autre? Faut que ce soit le gros lot!

Kami Sakuraï : C'est...

Mariko : Son copain, en plus, qu'il disait. Et bien plus âgé, notez bien ça. Avec déjà du poil au menton. (Elle se tourne vers moi, l'air faussement désolée pour ma conversion à la "perversion".) Tu n'as pas honte de faire endurer ça à tes parents? Tu as quinze ans seulement, et tu vas te fourvoyer avec le premier rigolo du coin?!

Kogoro : Il a osé te toucher, ce vicieux? Dis? Ou tu te prosti...

    Je me lève soudain de ma chaise, j'en ai ras le bol. Ma mère est triplement en pleurs après ce qu'a dit mon père. Et plus aucun n'ose me regarder en face. C'était déjà un peu ça avant que je ne quitte cette maison, mais là, ça devient vraiment grave. Personne ne m'écoute, j'ai beau dire ce que je veux... Je tente quand même d'hausser le ton, debout, comme ça au moins ils me voient vraiment et feront peut-être attention à moi.

Kami Sakuraï : Combien de fois je vais devoir le répéter, c'est mon A-M-I. (Je suis désolée, Shigeru, je dois mentir, mais c'est pour assurer un genre de protection, si infime soit-elle...) Et en plus, il a beau être décoloré, ce n'est pas un cas social ou un idio, comme tu aimes à le dire, PÈRE. (Je reprends mon souffle, et je tente de garder mon calme.) Et c'est un futur enseignant, donc...

Kogoro : Ah bah bien: Voilà à qui on laisse l'éducation de nos enfants!

Mariko : Encore un qui va se prendre pour un "Gritte Titcher".

     Je lève un sourcil, puis deux. Pas un pour rattraper l'autre. Sréieusement. Je quitte la table alors qu'un débat fait rage sur les animes qui passent à la T.V et qui donnent un mauvais exemple à la jeunesse. Au moins, ils dérivent, laissons-les à leur sort, ce ne sera pas pire que le Radeau de la Méduse.
    Je vais vers la cuisine où la seule personne de toute cette maison àne pas me juger se tient, sur une chaise, à regarder dehors : mon chat, Kira, une petite dame de 7 ans qui est bien plus mature que tout le monde ici, mais malheureusement pas douée de parole.

Kami Sakuraï : Et toi, tu me crois, dis? Que Shigeru n'est pas un psychopathe-idiot-cassos et j'en passe?

    En signe d'approbation - enfin, je l'interprète de cette façon - Kira frotte sa tête contre ma main. ELle lisse un tas de poils blancs que j'essuie promptement sur ma jambe droite. J'entends quelqu'un souffler d'un air déssaprobateur derrière moi. Mon père se tient dans l'encadrement de la porte, Mariko se tient bien plus loin dans le salon, et je vois son regard posé sur moi.

Kogoro : Alors ton connard s'appelle Shigeru, hein? J'vais appeler les flics, hop, direct, détournement de...

    Alors que je me tourne pour protester, ma mère arrive. On dirit un vrai fantôme, comme ça. Je ne l'ai pas vue de la sorte depuis au moins cinq ans. Elle fait reculer Kogoro de quelques pas, il n'ose lus rien dire. Dans leurs têtes à tous, ça doit sonner comme "le lien privilégié mère-fille", mais ça fait longtemps maintenant que je ne me considère plus comme la fille de cette maison. J'ai une maison à moi, maintenant.

Toshi : Tu ne veux pas rester à la maison, qu'on en discute plus? Tu sais, tu s le droit de...

Kami Sakuraï : Non. Et puis j'ai mes papiers à remplir pour la Duel Académie. Et il va m'attendre pour rien, sinon...

     Mariko est en train de souire de plus belle. Je viens de me griller : j'ai dit que Shigeru était chez moi. Pourquoi quand ma mère parle, j'ai tendance à tout déballer? C'est son air de malheureuse qui doit faire en sorte que je suis plus encline à tout déballer sans trop réfléchir, ou peut-être ne suis-je pas aussi mature que je ne le pense...

Kogoro : Ah bah bien, maintenant, on sait que ce bâtard va t'attendre chez toi!

Mariko : Ouais, il mérite une bonne leçon! Il s'attaque à toi, c'est toute la famille qui va lui rouler dessus.

    Par Bouddha. Une vraie mafia, ceux-là. Ils ont peur de Shigeru car ils pensent que c'est un voyou, mais eux, ce sont de vrais Yaks. Mariko et mon père partent devant, pour aller en voiture. Jo regarde tout ce petit monde s'agiter puis s'excuse, disant que ma tante - la mère de Mariko - doit s'inquiéter de ne pas les voir revenir, et qu'il ferait mieux d'expliquer la situation. Bone idée, fuir, quand il est encore temps! Je regarde ma mère, elle n'a pas l'air de vouloir venir, mais elle souffle et se dirige vers la porte, prenant ses clés avec elle; C'est toujours elle qui sort en dernier de la maison et qui ferme la porte à clés. Lourd de sens, vu le nombre de secrets qu'elle garde et dont je ne connais que la surface.
   Avant de sortir, elle se tourne vers moi, la mine affligée, mais encline à la discussion, à vox basse, comme une confidence. Mais c'est elle l'envoyée du Père et moi à la confesse, dans le petit vestibule à peine éclairé par les lumières du dehors.

Toshi : Il est gentil, avec toi, au moins?

    Sa question me déstabilise. Est-ce qu'elle est sincère? Je connais d'elle deux faces, comme à la pièce de Janus : un côté maternel et protecteur, un autre de démon répugnant et insultant. Dans lequel des deux états est-ele à présent? Je n'ai vu aucun signe qui pourrait appuyer plus le deuxième comportement que le premier, mais je reste prudente.

Kami Sakuraï : Il l'est, oui.

    Elle fait un genre de "oui" de la tête me regardant bien en face et au bout d'un moment, elle baisse les yeux. J'espère qu'elle ne considère pas les accusations - à tort - de mon père sur une quelconque prostitution de ma part. Mais je préfère ne pas en espérer de trop, on ne sait jamais. Je n'arrive plus à leur faire confiance. En fait, ça fait trop mal de faire confiance.

    Je monte de nouveau dans la voiture, cette fois-cien étant bien à l'écart de Mariko sur les sièges à l'arrière de la voiture. Il y a une grande place entre nous. Je vois le regard de ma mère tourné en ma direction dans un petit miroir de poche qu'elle incline vers moi. Mon père me regarde aussi dans le rétroviseur. Il a l'air en colère, elle non, plus... compatissante? Je n'arrive pas à décrypter son émotion. EN tous cas, à côté de moi, Mariko a un sourire horrible sur les lèvres. Son visage ressemble à un masque grotesque.
     Le moteur démarre, et doucement, en marche arrière, on quitte tous l'allée du garage. En route pour mon appartement, au coeur de la nuit, il n'y a que la plainte du moteur et du châssis qu'on peut entendre, même si, celle qui a le plus à plaindre de la voiture ou de moi, c'est bien sûr ma personne qui devrait gémir au son du silence du dehors.


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